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Lycéens et apprentis au cinéma

Mis à jour le 27 juin 2022

La vie culturelle au lycée Oehmichen : Lycéens et apprentis au cinéma

Chaque année, le lycée Oehmichen participe à l’opération « Lycéens et apprentis au cinéma ». Ce projet consiste à emmener une classe au cinéma trois fois au cours de l’année scolaire. Ce dispositif s'inscrit dans la politique de sensibilisation et d'éducation artistique du jeune public. Il s'adresse aux élèves des lycées d'enseignement général et professionnel et aussi aux apprentis qui suivent en alternance les cours au lycée Oehmichen.

Dans ce cadre, les lycéens et les apprentis découvrent des œuvres cinématographiques lors de projections organisées spécialement à leur intention dans les salles de cinéma. Grâce au travail pédagogique d'accompagnement conduit par les enseignants et les partenaires culturels, ils se constituent les bases d'une culture cinématographique.

Les œuvres changent chaque année et la sélection est très éclectique.

Le programme de l’année 2022-2023 ne rompt pas cette tradition en proposant :

 

 

 

OSS 117 : Le Caire, nid d’espions, de Michel Hazanavicius

Comédie d’espionnage loufoque mettant en scène Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, sorte de James Bond à la française. L’agent OSS 177 y est présenté comme orgueilleux, prétentieux, raciste et misogyne. Pur produit paternaliste des années 50, l’espion se rend en Égypte pour « sécuriser le proche Orient » en proie à un coup d’État. En hommage au cinéma des années 60, Hazanavicius livre ici un pastiche hilarant, référencé et irrévérencieux.

 

 

Bonnie and Clyde, d’Arthur Penn.

Film culte de 1957, premier succès commercial et critique de la période que l’on appellera le « Nouvel Hollywood ». Ce mouvement artistique brise les codes des grands films de studio de l’âge d’or d’Hollywood. Bonnie and Clyde en est un puissant exemple mettant en scène l’histoire vraie des amants terribles des années 30. Le film doit notamment sa réputation à sa fin qui était l’une des scènes de mort les plus sanglantes de tout l’histoire du cinéma.

 

La La Land, de Damien Chazelle, comédie musicale doublement oscarisée.

Film sublime, réussissant autant son hommage au cinéma de Jacques Demy, que son histoire d’amour entre Emma Watson (rôle qui lui vaut l’oscar de la meilleure actrice) et Ryan Gosling. De plus, le film nous plonge dans un Hollywood tour à tour désabusé et onirique, où s’opposent les lumières du cinéma et l’obscurité des clubs de Jazz. Un film hors du temps, magnifié par la caméra de Damien Chazelle au sommet de son art, toujours obsédé par le sens du rythme et l’inventivité de la mise en scène.



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